La mode est plurielle : Melanie Gaydos, la mannequin qui revendique sa place
Le monde du mannequinat s’ouvre progressivement à toutes et à tous : les critères et les diktats sont remis en question. Il s’agit de notre façon d’être et d’apparaître dans le regard des autres et sur nous-mêmes. Nous savons toutes et tous que la mode concerne la relation de notre corps aux choses, aux matières et aux formes. De signes sensibles de reconnaissance, de séduction, la mode peut également, véhiculer des sentiments d’exclusion, de haine parfois. Plaire et déplaire, être semblable et être différent, être identifiable ou se fondre dans l’uniformité sont autant de sentiments que ce phénomène peut véhiculer.
Après les mannequins atteints de vitiligo ou de la maladie de Crohn, Melanie Gaydos familiarise le monde de la mode avec la dysplasie ectodermique : » Je ne me suis jamais trouvée jolie, mais je ne me suis jamais trouvée horrible non plus ».
Atteinte de dysplasie ectodermique, une maladie génétique rare, la jeune femme a dû subir près de quarante opérations étant enfant. Cela n’empêche pas Melanie Gaydos, 28 ans, d’être une mannequin de plus en plus demandée aux États-Unis.