L’OISEAU VERT : Une féerie et une critique sur la philosophie
Dans une ville imaginaire, un roi revient de guerre après dix-huit ans. Il est heureux à l’idée de revoir sa femme et ses deux enfants. Il ne sait pas encore que durant son absence, la redoutable reine mère a pris soin de faire enterrer vivante l’épouse détestée sous l’évier des cuisines du palais. Quant aux jumeaux, un garçon, une fille, elle les a fait jeter dans le canal. La tranquillité de la méchante reine sera de courte durée car les bambins ont été sauvés par un couple de charcutiers. Ces derniers ignoraient leurs origines princières. L’épouse vit toujours dans le siphon des cuisines. Ce conte est une pièce culte née dans la Venise du XVIIIe siècle. On y voit des pommes chanter, de l’eau danser, des statues parler, un prince métamorphosé en oiseau vert. Une satire sur les excès de la philosophie rationnelle et l’égoïsme des puissants. Les décors sont splendides, épurés.
Les personnages appartiennent au registre de la commedia dell ‘Arte.On a adoré la scénographie et la qualité du jeu des comédiens. Bravo !
Une fable de Carlo Gozzi
Traduction Agathe Mélinand
Mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly
Avec Pierre Aussedat, Georges Bigot, Sabine Zovighian, Emmanuel Daumas, Nanou Garcia, Eddy Letexier, Régis Lux, Olivier Augrond, Marilú Marini, Jeanne Piponnier, Antoine Raffalli, Fabienne Rocaboy.
Assistante à la mise en scène Sabrina Ahmed. Collaboration à la scénographie Camille Dugas. Lumières Michel Le Borgne. Son Joan Cambon, Géraldine Belin. Maquillages et coiffures Suzanne Pisteur. Accessoires Jean-Pierre Belin, Claire Saint-Blancat.
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