La paris fashionweek honorée par la présence de la créatrice Vaishali Shadangule, pour qui chaque fil ou fibre chante les chansons des contes perdus et du sol des terres indiennes


La créatrice de mode Vaishali Shadangule est la première femme indienne à figurer au calendrier officiel de la semaine de la haute couture parisienne. 

L’ascension sociale de cette jeune créatrice, issue d’un milieu modeste, est extraordinaire. Vaishali Shadangule est originaire de Vidisha, une petite ville du centre de l’Inde. Elle a étudié la mode sur le tard, en prenant des cours de stylisme par correspondance, après avoir suivi un cursus en informatique.

Cette créatrice indienne défilait,  cette année, pour la première fois dans la capitale alors qu’elle exerce depuis plus de 20 ans. Le décor est posé : nous sommes dans la cour arborée et fleurie du lycée Duruy, à deux pas ds invalides. La douce  lumière du soleil s’invite dans ce luxuriant écrin de végétation. Le défilé s’ouvrira au son du violon, laissant évoluer la violoniste tout de rouge vêtue, sur le catwalk. Inspirée par le besoin, quasi vital, d’une reconnexion à la nature, Vaishali Shadangule nous présente des modèles portant dans pièces  réalisées à base de toiles tissées de laines mérinos et de soies Chanderi artisanales. On aime les tenues asymétriques, les volumes, les plissés, le macramé, les franges… Côté couleurs, on retrouve du violet, doré, grenat, bleu, vert… Au cours d’une interview, Vaishali Shadangule nous confiera à quel point elle est heureuse d’être présente à Paris pour y présenter sa collection après l’année difficile que l’on vient de traverser. Elle nous adresse un message de renaissance et d’espoir dans ce contexte de cette crise sanitaire. Sa collection  empreinte de  offre une vision optimiste de l’avenir.

La respiration, tout comme le souffle soutient et maintient  la vie. Il en va de même pour ces tissus liés et tressés à la main de façon artisanale. Ils lient et relient des peuples, en  créant  des connexions entre les uns et les autres. Ces interactions permettent de redonner leurs lettres de noblesse au travail des artisans traditionnels  des différents États de l’Inde. Cette collection incarne l’interprétation artistique de tissus réalisés à la main, par des tisserands, comme une seconde peau. 



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