FRANCK SORBIER HAUTE COUTURE : une allégorie au paupérisme et à la richesse en des lieux où la nature et l’histoire servent de décor majestueux.

C’est dans le domaine de Chaalis, au cœur de la forêt d’Ermenonville, qu’a été tourné le film, présentant les pièces de  la collection haute couture de la Maison Sorbier. Ce lieu est unique et magnifique. Les vestiges de l’église abbatiale, les fresques du peintre italien Primatice, réalisées dans la chapelle Sainte-Marie témoignent de la magie du lieu. Le décor est posé. Il est offert par dame nature mais savamment orchestré par la Maison et toute l’équipe sur place. 

La Servante, le Passeur et la Relique, cela pourrait évoquer un conte, une croyance, une allégorie…. Les personnages évoluent dans un univers  empreint de mysticité, de douceur, de poésie. Les thèmes abordés sont la richesse et la pauvreté. 

La Servante incarne une jeune paysanne dans  la nature. Le paupérisme s’habille de tons neutres. Du blanc, écru, grège,  des couleurs qui évoquent le paupérisme. Crochet, laine, dentelle, des effilochés, un boutis, tant de matières délicatement travaillées pour accentuer un effet monacale comme dans les peintures de Francisco de Zurbarán.  José Ortiz Echagüe, photographe dont les œuvres ont également inspiré Franck Sorbier dans l’élaboration et la conception du costume populaire. 

On apprécie les matières  brutes, le mélange des matières :  lin et soie, soie et coton, soie et viscose, organza plastifié, jacquard, laine bouillie, velours plissé… 

Le passeur, intermédiaire, entre deux cultures et deux époques, permet la rencontre avec la Relique. Il est vêtu d’une une cape transmet une œuvre, une doctrine, un savoir. Il porte une toge drapée en voile de coton blanc jacquard avec des ailes de raphia et de plumes en organza. La relique, l’opulence est enveloppée de dentelle mécanique or, de guipures, rebrodée de strass facettés, colorés, de perles de culture et de chaînes, réhaussée d’éléments de globes de mariées Napoléon III. Impressionnante, elles étaient vénérées, considérées comme protectrices par leurs communautés. D’autant plus qu’on leur attribuait le pouvoir de réaliser des miracles . Le  film  est réalisé par  Laurent-Stéphane Montfort à partir d’une histoire de Frank et Isabelle Sorbier. Avec un cascadeur équestre, des comédiens et modèles, des animaux… évoluant au sein du merveilleux cadre naturel de la forêt de Chaalis. 



%d blogueurs aiment cette page :