Pour cause de pandémie et de distanciation physique, la Fashionweek de Londres a présenté une version totalement digitale
Inédit dans le domaine de la mode, et pour cause, la toute dernière version de la Londonfashionweek a été l’occasion d’offrir à la presse et à tout le public, une session numérique, davantage tournée vers les hommes et les femmes qui en sont les créateurs et les protagonistes. En effet, Londres a été la première capitale de la mode à accueillir un genre neutre, sous forme virtuelle. Une version non genrée. On a pu assister à un défilé mixte de trois jours sur un portail numérique dédié. Avec des interviews, des podcasts, des présentations, les échanges paraissaient nombreux mais on était bien loin de nos traditionnelles rencontres physiques ! La frénésie engendrée par l’organisation et la présentation, in situ, des collections manquait à l’appel. Il nous faudra du temps pour accepter ce nouveau concept et faire abstraction des rapports humains qui apportent une touche toute particulière aux événements liés au domaine de la couture. Lors de cette Fashion Week digitale, on a particulièrement apprécié « Les archives bleues » de Nabil Nayal créateur d’origine syrienne. Robyn Lynch et Daniel Fletcher ont également dévoilé des collections inédites, très intéressantes et colorées. L’imaginaire de KA WA KEY est dévoilé a travers une vidéo, intitulée “There is no place like home“, inspirée par des comptines d’enfants et des personnages de contes de fées. En utilisant un écran vert, minimaliste, le designer a crée une ambiance où se croisent le monde des films muets et celui des images colorées.
https://londonfashionweek.co.uk/schedule/53/nabil-nayal-chapter-x-the-archives-in-blue
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