La Paris Fashionweek homme casse les codes…

Cette semaine, Paris était placé sous le signe de la mode. La mode homme. Nous avons vu beaucoup de silhouettes androgynes, des garçons fins et longilignes. Chez Smalto, Jean-Luc Astier brise les codes et propose un vestiaire avec des coupes très structurées, dans des matières innovantes. La silhouette Smalto est chic et elegante !

La maison japonaise Yoshio Kubo a présenté une collection étonnante dans le superbe cadre du théâtre Marigny. Intitulé hallucinogenic, ce show fut l’occasion de mettre en avant une mode psycho-active à travers des pièces hallucinogènes.

Yoshio Kubo est une valeur montante de la création japonaise. Né au Japon, ce créateur de 44 ans est plus largement inspiré par la culture américaine. Douze marques japonaises étaient présentes cette saison à la Fashion Week hommes. Avec des têtes d’affiches comme Yohji Yamamoto, Issey Miyake, Junya Watanabe, Sacai, Rynshu, Facetasm, Undercover, Christian Dada… Et de nouveaux arrivants tels que Takahiromiyashita The Soloist, Mihara Yasuhiro et Fumito Ganryu.

Armando Costa a présenté sa Collection Maneki-neko. Les modèles aux pieds nus déambulaient aux sons des taikos dans des tenues très aériennes et légères. Une collection marquées par les références au sacré et à la spiritualité orientale avec des silhouettes très urbaines.

La maison Montessy a présenté sa collection lors d’un showcase privé avec Manu Lanvin. Des costumes près du corps, faits mains pour une saison ultra chic et élégante.

Louis Gabriel Nouchi a exploré le voyage de la réincarnation dans l’ Égypte ancienne. La maille, réalisée de manière traditionnelle, un élément phare de ses créations.

Henrik Vibskov, créateur de mode danois. Vibskov a une marque de mode sous son propre nom , fait également de la décoration d’intérieur et il est aussi musicien. Sa collection automne- hiver intitulée « the radish arm charm »explore l’environnement et la manière dont on questionne et prend soin de l’agriculture. Les plants de radis, ou autres aliments que l’on consomme au quotidien, ont une incidence sur la planète, qu’ils soient plantés dans la ville ou en pleine campagne. La nature et la technologie sont donc les vecteurs de cette collection aux silhouettes volumineuses. Avec des impressions et broderies largement inspirées du monde végétal, il rend un vibrant hommage à la nature. L’installation qui se meut au fil des mouvements des jardiniers arrosant les plants de radis, est une performance artistique qui met en avant l’idée des laboratoires de culture de demain. Un défilé lumineux et intelligent.

Tavares Henderson Strachan est un artiste conceptuel. Ses installations interrogent la science, la technologie, la mythologie, l’histoire et l’exploration. Il vit et travaille à New York et à Nassau, aux Bahamas. Dans les salons de l’hôtel Crillon, il a présenté une ligne de blousons B.A.S.E.C. fabriqués entièrement aux Bahamas par sa mère, Ella Strachan. Leur démarche consiste à inspirer les jeunes femmes, pour qu’elles mettent en avant leurs compétences et s’investissent dans ce projet.

La collection de blousons B.A.S.E.C. se compose de six vestes, chacune possédant un set de patchs de missions de cosmonautes.

Tous les bénéfices des blousons serviront à élaborer des programmes d’enseignements pour les femmes, programmes dirigés par la mère de l’artiste. Intitulée »The Northwind Trilogy », le projet expérimental lie la mode et l’art. Il est soutenu par Kristian W.Andersen, le directeur du CIFF (Copenhague International Fashion Fair) et du Code Art Fair. L’installation parisienne est l’occasion de se démarquer des shows traditionnels de Fashionweek, d’autant que l’installation invite au voyage et au débat débats sur l’exploration spatiale.

Virgil Abloh a dédié sa collection homme automne-hiver 2019-20, Louis Vuitton à Michael Jackson. Virgil Abloh est considéré comme le roi du streetwear de luxe, aujourd’hui. Les millenials s’arrachent ses collections. L’artiste très complet, a proposé un streetwear élégant revisité en oversize. Pour le défilé Off-White, de sa propre marque, il a proposé des costumes cravate revisités et des maxi-doudounes. Tenues portées par les rappeurs Offset et Playboi Carti. Un succès assuré !



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