De joyeux saltimbanques Haute Couture pour la Maison Franck Sorbier
En hommage aux saltimbanques, artistes du spectacle de rue, en référence à tous les arts qu’ils exercent avec talent et abnégation, en affichant clairement leur droit à la différence, la maison Franck Sorbier a ébloui le public installé dans la cour centrale du Conservatoire national des Arts et Métiers.
« Cette collection est un pied de nez ludique et humaniste à la tendance actuelle ». Les musiciens de rue et acrobates ambulants, clowns, magiciens et autres artistes évoluent aux rythme de la musique et des sabots des chevaux majestueux. La scénographie nous replonge dans des souvenirs empruntés au cinéma, à la photographie ou encore à l’opérette, à la magie… Le noir côtoie le rouge coquelicot. Référence au célèbre roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir. On retrouve les broderies en guipures appliquées, en dentelle noire découpée, recomposée et appliquée sur fond rouge. Broderies chères à la maison Sorbier, que l’on retrouve à chaque présentation. Un travail minutieux et artisanal auquel nous sommes extrêmement sensible.
Le thème de la nature s’étale généreusement sur le dos d’un manteau « Arbre de Vie », refuge d’oiseaux exotiques et insectes. Le velours froissé, panné et bouillonné confère une note chaleureuse aux pièces hivernales. Classique millésimé, intemporel, ce vestiaire s’impose à nous comme une évidence. Les silhouettes nous invitent à revisiter le film réaliste et tellement poétique « les enfants du paradis ». Des tableaux et scènes convoquent la photo de Brassaï, la nuit. Danse et opéra ponctuent l’événement devenu scène de vie. Les chevaux omniprésents sont majestueux et deviennent artistes eux-mêmes.