La Maison Dior s’est invitée au musée Rodin : Pourquoi n’y a-t-il pas de grandes femmes artistes?
En ouverture de défilé Dior, au musée Rodin, une phrase pour soutenir la cause féministe : « Why have there been no great women artists ? Pourquoi n’y a-t-il pas de grandes femmes artistes? Elle est tirée de l’essai de Linda Nochlin, publié en 1971. Pour ce printemps, la Maison Dior a marié subtilement le noir et le blanc avec des pièces marquantes et dynamiques. On retrouve l’hommage à l’artiste Niki de Saint Phalle à travers les couleurs chatoyantes, lumineuses, avec les tarots rebrodés sur de longues jupe mais également la scénographie tirée de l’univers de l’artiste parisienne.
Les accessoires font leur show avec des visières transparentes aux couleurs flashy, des sacs de cuir mono-couleur franche, des lunettes jaunes, des pendentifs qui ondulent le long des bustes et des chokers. Les fameux bérets et casquettes de titi parisien à voilette ! Que de détails pour souligner combien Dior est Paris.
De la transparence, des coeurs et la phrase féministe, maintenant classique aux défilés Dior. On retrouve la légèreté du tomber des jupons plissés, les robes corolles, les hauts transparents. Les modèles ont une démarche aérienne et légère dans des bottes plates ou des babies.
Des pulls brodés, de gros pulls en laine, des cuirs imprimés avec des couleurs vives : du jaune d’or, du bleu électrique, de l’orange, du rose ou encore du vert.
Grazia Maria Chiuri nous a offert une pluie de couleurs pour illustrer cette collection Printemps-Eté 2018.
#DiorSS18