Crise politique et sociale inédite en France

Ce samedi, les gilets jaunes manifestaient pour un troisième week-end consécutif avec un mot d’ordre « Macron démission ». On assiste à des scènes de guerrilla urbaine, dans un Paris illuminé par les décorations de Noël. L’Arc de Triomphe est vandalisé. La flamme du soldat inconnu est attaquée et les forces de l’ordre chargées par les manifestants. Ce Samedi 1er décembre, de graves débordements ont lieu en marge de la manifestation des gilets jaunes. On compte 133 blessés, 287 interpellations et de nombreux actes de vandalisme. Le président Emmanuel Macron a estimé que «ce qui s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime. Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos». Les revendications des gilets jaunes s’inscrivent au-delà de la hausse du prix des carburants ou du pouvoir d’achat. Il y a surtout le volet social avec une demande d’augmentation du SMIC, des pensions, des allocations handicapés, une limitation du prix des loyers ou encore un maximum salarial fixé à 15.000 euros…. La sortie de crise semble difficile.



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