La toute dernière collection de haute joaillerie de la maison Chanel : un hommage à la relation amoureuse entre Gabrielle et le grand-duc russe Dmitri Pavlovich

Coco Chanel et Dmitri Pavlovich ont entretenu une liaison amoureuse d’un an. C’était entre 1921 et 1922. Cette liaison fut courte mais intense. Coco Chanel ne s’est jamais rendue en Russie, mais elle avait beaucoup d’ amis artistes russes. Dmitri Pavlovitch était le petit-fils du tsar Alexandre II. C’est lui qui fit rencontrer Ernest Beaux, un parfumeur français né en Russie et venu s’installer à Grasse et Coco. Dmitri dessinera lui-même le flacon du parfum n• 5 sur le modèle des flasques de vodka de la garde impériale. La grande-duchesse Maria Pavlovna, sœur du grand duc a ouvert un atelier de broderie nommé Kitmir, assurant ainsi un approvisionnement exclusif à Coco Chanel.

Dans cette somptueuse collection de joallerie, on retrouve l’aigle à deux têtes qui était d’ailleurs présent sur l’un des miroirs baroques de l’appartement de Chanel, rue Cambon. A travers la collection

«Le Paris russe de Chanel», la maison fait référence aux inspirations russes chères à Gabrielle. 69 pièces célèbrent les splendeurs de la Russie avec des références au soleil, aux ordres militaires, aux traditions russes. Diamants, saphirs, spinelles et tourmalines ornent les pièces modulables. D’une boucle d’oreille longue, on peut en retirer une partie pour les transformer en clips. Les gerbes de blé jonchent le sol, comme pour rappeler le symbole d’éternel recommencement, d’abondance, de chance et de prospérité.



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